Un peu d'efficience sinon rien
On nous a
longtemps parlé de productivité. La notion fleure bon les mondes industriels où la
quantification était reine.
Puis vint
celle de rentabilité : la financiarisation était passée par là, et il fallait des
ROE glorieux : chacun devait faire le plus avec le moins.
Puis vint
l'ère de la performance, la mesure des résultats obtenus qui "permet"
la compétition avec les autres, et implique la lutte contre soi-même qui s'épuise
dans le temps à toujours faire mieux : ainsi disait-on de l'horizon, qui
s'éloigne plus on avance.
Puis vint
le temps de l'efficacité, rapport entre les résultats obtenus et les objectifs
fixés quantifiés grâce à une évaluation adéquate et pertinente. Les chiffres étaient
encore plus présents sous le masque des reportings – ces reportings dont la
multiplication et la multiplicité empêchent de vraiment travailler.
Maintenant
pointe l'efficience : concept plus complexe puisqu'il désignera le rapport
entre les moyens mis en œuvre et le résultat obtenu. Un groupe est efficient
s’il respecte l’enveloppe des moyens attribués ou s’il obtient un meilleur
résultat que celui fixé avec des moyens similaires. Ce calcul permet de
s'assurer que l'entreprise utilise de manière optimale ses ressources.
Ses
ressources ? Mais aussi bien sûr ses ressources humaines .. Alors on peut
considérer qu'y entre un peu de considération pour eux, de motivation, de construction
de sens, de prévention du stress ..
Un rêve ?
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