jeudi 4 décembre 2014



Un peu d'efficience sinon rien

On nous a longtemps parlé de productivité. La notion fleure bon les mondes industriels où la quantification était reine.



Puis vint celle de rentabilité : la financiarisation était passée par là, et il fallait des ROE glorieux : chacun devait faire le plus avec le moins.



Puis vint l'ère de la performance, la mesure des résultats obtenus qui "permet" la compétition avec les autres, et implique la lutte contre soi-même qui s'épuise dans le temps à toujours faire mieux : ainsi disait-on de l'horizon, qui s'éloigne plus on avance.



Puis vint le temps de l'efficacité, rapport entre les résultats obtenus et les objectifs fixés quantifiés grâce à une évaluation adéquate et pertinente. Les chiffres étaient encore plus présents sous le masque des reportings – ces reportings dont la multiplication et la multiplicité empêchent de vraiment travailler.



Maintenant pointe l'efficience : concept plus complexe puisqu'il désignera le rapport entre les moyens mis en œuvre et le résultat obtenu. Un groupe est efficient s’il respecte l’enveloppe des moyens attribués ou s’il obtient un meilleur résultat que celui fixé avec des moyens similaires. Ce calcul permet de s'assurer que l'entreprise utilise de manière optimale ses ressources.



Ses ressources ? Mais aussi bien sûr ses ressources humaines .. Alors on peut considérer qu'y entre un peu de considération pour eux, de motivation, de construction de sens, de prévention du stress ..



Un rêve ?


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